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Situation géographique de la commune

La commune de Banfora se trouve au sud-ouest du Burkina Faso sur la route nationale 7 à 85 km de Bobo-Dioulasso et à environ 450 km de Ouagadougou. Elle est également desservie par la ligne de chemin de fer qui relie Abidjan (Côte d’Ivoire) à Ouagadougou (capitale du Burkina Faso). Banfora est située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière ivoirienne, c’est la dernière étape pour les voyageurs avant de gagner la Côte d’Ivoire. Elle est également proche de la frontière avec le Mali. De par sa situation géographique, Banfora est une ville carrefour à l’intersection des routes menant à Sikasso (Mali), à Korhogo (Côte d’Ivoire) et Bobo-Dioulasso(Burkina). La commune urbaine de Banfora est située à l’extrême sud-ouest du Burkina Faso et est comprise entre 9°25 et 10°37 latitude nord et 3°50 et 4°56 longitude ouest. Elle est située à une altitude de 270 m et est accessible par la route nationale 7 et la voie ferrée Abidjan-Niger. Elle est située à 450 km de Ouagadougou, la capitale, et à 85 km de Bobo-Dioulasso, la capitale économique. La commune s’étend sur une superficie d’environ 935 km2.

En , la législation a encore changé la physionomie de l’espace communal. La loi 030/99 du , portant fixation des limites territoriales des communes urbaines au Burkina Faso, a ainsi défini les limites du territoire communal de Banfora: de l’intersection des routes de Banfora-Sindou, Banfora Bobo-Dioulasso et Banfora-Niangoloko, retenue comme point central, la commune est délimitée :

  • au Nord : sur la route des Cascades au km 6, puis au km 15 sur l’ancienne route allant au complexe sucrier en passant par Nafona II ;
  • au Sud : au km 5 sur la route Banfora – Mangodara ; au km 5 sur la route Banfora-Niangoloko (route nationale 7) ;
  • à l’Est : au km 17,5 sur la route Banfora–Bobo-Dioulasso (route nationale 7) au km 6 sur la route Banfora – Sidéradougou (route nationale 11) ;
  • à l’Ouest : au km 3,5 sur la route Banfora- Sindou (route régionale no 28).

Ces délimitations correspondent aujourd’hui à la partie urbaine de la commune. Conformément à l’article 21 de la loi no 055-2004/AN portant Code Général des Collectivités Territoriales, ont été étendus les ressorts territoriaux des communes urbaines à ceux des départements dans lesquels elles sont situées. Ce nouveau découpage du territoire communal a augmenté le capital spatial urbain en intégrant un vaste arrière-pays rural 6 fois supérieur à celui de la zone urbaine définie par la loi 030/99, ce qui a porté la superficie de la commune de Banfora à 935 km2 (cf. PPDT du PPDEL). Divisée en quinze secteurs et vingt-deux villages (1 / Bodadiougou 2/ Bombora 3/ Diarabakoko 4/ Dionouna 5/ Diongolo 6/ Karfiguéla 7/ Kitobama 8/ Korogora 9/ Lémouroudougou 10/ Marébama 11/ Nékanklou 12/ Niankar13/ Niarebama 4/ Siniéna15/ Sitiéna16/ Tangora 17/ Tengrela 18/ Tiempagora19/ Tiékouna 20/ Tionouna 21/ Toumousséni 22/ Tiontionmana.)

Le paysage communal se présente désormais sous la forme d’une zone urbaine dessinée par les opérations de lotissement et d’une zone rurale, composée des secteurs 9, 10,11, 12, 13 et 14 et des 22 villages rattachés, tout indiqué pour la pratique d’activités agricoles urbaines et périurbaines.

 

Carte : Situation géographique de la commune urbaine de Banfora

De par sa position géopolitique et stratégique, la commune urbaine de Banfora exerce une influence immédiate sur l’ensemble des entités territoriales de la région des Cascades, de certaines communes de la région des Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso et Orodara), du Mali (Sikasso) et de la Côte d’Ivoire (Korhogo). En effet, elle est à la fois une ville carrefour, industrielle et commerciale qui contribue à faciliter l’offre de biens et services à bon nombre de localités de la sous-région, à transformer et écouler les importantes productions agro-sylvo-pastorales de la région et du pays. 

 

La Mairie de Banfora, au regard de son organigramme, comprend plusieurs services repartis entre dix (10) directions sous la coordination du Secrétaire Général (SG). L’actuel SG, s’appelle TOU Sagnaba Abdramane, Administrateur Civil. Le conseil municipal dissous à la faveur de l’insurrection populaire des 30 et , vient d’être élu le . Ce sont quatre vingt (80) conseillers qui le composeront. En attendant que le conseil soit convoqué pour mettre en place ses instances, la commune de Banfora est dirigée par une délégation spéciale communale présidée par Madame ADENYO/SERME Bernadette, Administrateur Civil.