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SECTEURS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION 

SECTEURS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION 

  1. Le réseau de communication et les transports

Le réseau de communication de la commune urbaine de Banfora est structuré autour de la route nationale n°1 qui offre une certaine dynamique aux flux liés aux transports.

1.1. Les voies de communication

La commune urbaine de Banfora est desservie par trois types de voies de communication :

  • La voie terrestre, (routes et pistes) : la commune est dotée d’un réseau routier long de 550 km en terre non totalement carrossable en toute saison, des routes bitumées à l’intérieur de la ville de Banfora et de pistes rurales (Source : Direction régionale des infrastructures et du désenclavement). Seules la route nationale n°7 et la route régionale n°21 qui traversent la commune en direction respectivement de la Côte d’Ivoire et de Douna dans la province de la Léraba permettent une liaison aisée avec les localités installées le long de ces voies. Cela pose un problème de connexion avec son l’hinterland en tant que marché potentiel notamment les voies reliant Sidéradougou (la route canadienne 74 km) et Mangodara (100 km) qui ne sont toujours pas bitumées. Au total, le linéaire de voies bitumées dans la commune de Banfora est de 32,10 km ;
  • La voie ferroviaire : la commune est traversée par les rails reliant le Burkina Faso à la Côte d’Ivoire. Adaptée au transport de pondéreux, la voie ferrée constitue un grand atout pour la commune qui abrite des unités industrielles fournissant et recevant des produits d’exportation et d’importation ;
  • La voie aérienne : il s’agit de l’aérodrome de Koumobara-Nafona. Toutefois, il faut noter que l’espace dédié à l’aérodrome est actuellement exploité pour la pratique de l’agriculture. Pourtant, l’équipement devrait servir de relais de transport pour les produits du cru (rente), pour certaines autorités en visite dans la région et même pour le tourisme.

 

1.2. Les moyens de transport et les gares

Les moyens de transport en commun sont légions dans la commune. En effet, on compte plusieurs sociétés privées de transport routier qui permettent l’interconnexion avec les localités, de la région, du pays, du Mali et de la Côte d’Ivoire. On peut citer entre autres Rakiéta, Rahimo, TSR, STAF. Ces sociétés privées disposent chacune d’une gare « informelle » implantée pour la majorité au centre de la ville de Banfora (secteur 1, 2 et 3).

En termes d’équipement de superstructure dans le domaine du transport, la commune dispose d’une gare routière et d’une gare ferroviaire. La gare routière en construction au secteur 09 (Bounouna) de la ville, se veut une gare moderne au carrefour des axes nationaux (Bobo-Dioulasso, Gaoua) et international (avec la côte d’Ivoire). Quant au transport ferroviaire, il connait un regain depuis la fin de la crise ivoirienne, toute situation qui donne à la gare ferroviaire de Banfora une grande animation avec le transport passager et le transport de fret et de bétail. Toutefois, il faut noter la vétusté de ces équipements de superstructure dû au manque de salubrité et d’entretien.

2. Les unités de transformation agroalimentaire et la pharmaceutique

Au niveau de l’industrie, les principaux types d’unités industrielles dont dispose la commune urbaine de Banfora concernent l’agro-alimentaire, le textile, la pharmaceutique et le bois. Le tableau qui suit présente ces unités industrielles.

Tableau 13 : Nombre d’unités industrielles existantes dans la commune en 2013

Unités industrielles Nombre
Fabrication de produits alimentaires, boissons 5
Textiles 2
Industrie pharmaceutique 1
Industrie du bois 2
TOTAL 10

 

Source: DREP/Cascades, 2014 citée par MEF/DGPC-AD, 2015

Au total, la ville de Banfora regroupe les 10 unités industrielles de la commune. Elle se place à la 3e position des villes industrielles du pays après Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Les plus importantes unités industrielles sont :

– la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) ;

– la Minoterie du Faso, ex Grands moulins du Burkina (SN-GMB) ;

– la Société des fibres et textiles (SOFITEX) ;

– deux sociétés de production de bois industriels (scieries);

– PHYTOFLA pour la fabrication des médicaments à base de plantes et d’herbes ;

– SOTRIA-B pour la transformation des noix d’acajou ;

– BOMBA TECHNO pour la transformation/conservation du bandji (sève du rônier).

Outre ces principales unités industrielles, il existe de petites sociétés exerçant dans le domaine de la boulangerie, de la menuiserie, de la soudure, de la couture, de la fabrication de miel, de la transformation de fruits (séchage de mangue, jus), etc. Cependant, celles-ci continuent de fonctionner dans l’informel car ne disposant pas d’accompagnement et de moyens suffisants pour moderniser leurs activités.